MANIF DEMANDEURS D'ASILE 31 MAI 2013

Publié le par stockinfos

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Y
MME La préfète<br /> <br /> Vendredi soir suite à la manifestation des demandeurs d'asile qui ne faisaient que vous réclamez le respect de leur droit fondamental au logement vous avez fait procéder à l'arrestation de deux<br /> d'entre eux parce qu'ils ont été identifiés comme meneurs au simple prétexte qu'ils chantaient des slogans dans un mégaphone.<br /> Faut-il par là comprendre que lorsque l'on est noir et demandeur d'asile le droit de manifester n'existe pas. Et que par contre, lorsque l'on est préfète on pu en toute impunité être hors la loi,<br /> jusqu'à d'ailleurs ne pas se soumettre aux décisions de justice comme cela s'est passé à plusieurs reprises quand vous n'avez pas respecté l'injonction du tribunal administratif de Lyon de loger<br /> des demandeurs d'asile.<br /> Est-ce votre conception d'un état de droit, n'avez vous pas l'impression de tourner le dos à toutes les règles de notre pays.<br /> Pour poursuivre, Miguel NGUANDI qui a été libéré après 24 h de garde à vue est tout de même convoqué au tribunal pour des faits "d'une gravité extrême":<br /> -1 "empêcher le passage de véhicules STAS dans les deux sens en se trouvant avec<br /> d'autres manifestants sur la voie de circulation et les voies de tramway"<br /> 2- Avoir résisté avec violence à BONNIER Christophe, personne chargée d'une mission de service public, dépositaire de l'autorité publique, agissant dans l'exercice de ses fonctions, en l'espèce en<br /> gesticulant violemment afin d'empêcher son interpellation."<br /> Combien de responsables politiques, syndicaux ou associatifs ont été traduits en justice pour avoir empêcher la circulation des tramway? Est-ce la couleur de peau de ces deux hommes ou leur statut<br /> de demandeurs d'asile qui leur donnent des droits différents?<br /> Quant au fait d'avoir résisté avec violence, et quelle violence en gesticulant! Je n'ai pas été témoin de l'arrestation de M Nguandi mais si elle s'est déroulée comme celle de son compagnon ou une<br /> horde de policier se jette sur un homme sans la moindre explication et à la manière des pires voyous vous comprendrez que le premier réflexe d'un individu normalement constitué est de se débattre.<br /> Je rajouterai également qu'il est connu dans les pratiques policières que lorsque ces derniers ont plus ou moins violentés un interpellé ils portent plainte les premiers.<br /> Pour finir, je puis vous affirmer que ces manoeuvres d'intimidations ne font que monter la colère et l'écoeurement de nombreux de nos concitoyens.<br /> Je vous réclame une autre attitude, ré-ouvrir le dialogue avec tous les acteurs institutionnels et associatifs qui ont en charge les questions de logement et lever les poursuites à l'encontre des<br /> deux interpellés. Enseignant de profession, je tiens quotidiennement ce discours à mes élèves: un conflit doit se traiter par le dialogue et non la violence. Je constate que dans le monde des<br /> adultes il faut à nouveau le rapppeller...<br /> <br /> YVES SCANU<br /> <br /> PS: Sachez également que je suis tout aussi responsable que les deux interpellés de l'entrave à la circulation des tramway en tant que signataire de la déclaration de manifestation et membre d'une<br /> association qui appelait à ce rassemblement. Si vous ne revenez pas sur les poursuites de Mrs Nguandi et Ngubi, je vous demande de me traiter de la même manière qu'eux.
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L
Madame la Préfète ;<br /> <br /> <br /> <br /> Je me permets de vous écrire pour vous demander la libération immédiate de Mr NGUBI NTEMO Olivier et de Mr NGUANDI EKUE Miguel, deux demandeurs d'asile, l'un en réexamen de sa situation par la CNDA<br /> et l'autre en cours d'examen par l'OFPRA, qui ont été arrêtés par la police nationale et mis en garde à vue hier à l'issue du rassemblement devant la préfecture.<br /> <br /> <br /> Myriam Lardon
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G
Madame la Préfète ;<br /> <br /> Deux demandeurs d'asile, l'un en réexamen de sa situation par la CNDA et l'autre en cours d'examen par l'OFPRA, ont été arrêtés par la police nationale et mis en garde à vue hier à l'issue du<br /> rassemblement devant la préfecture. Il s'agit de Mr NGUBI NTEMO Olivier et de Mr NGUANDI EKUE Miguel.<br /> Je vous demande de les libérer immédiatement.<br /> Ils étaient parmi les animateurs de cette mobilisation. Une manifestation déterminée et pacifique, et de plus autorisée par la Préfecture. Ces arrestations sont inadmissibles du point de vue des<br /> libertés publiques.<br /> Mr NGUBI NTEMO et Mr NGUANDI EKUE Miguel, avec des dizaines d'autres personnes, des responsables de plusieurs associations demandaient l'application du droit à l'hébergement. Ils demandaient que<br /> des familles entières avec des enfants souvent en bas âges, des personnes malades, ne soient plus laissées à la rue sans hébergement. Le droit à l'hébergement est un droit inconditionnel et reconnu<br /> comme une liberté fondamentale en France. Hors de plus en plus de familles, de personnes, se retrouvent sans solution d'hébergement dans notre département. Parmi elles il y a des dizaines de<br /> demandeurs d'asile en cours de procédure que vous avez l'obligation de par la loi d'héberger et que vous laissez à la rue comme c'est le cas pour Mr NGUANDI EKUE Miguel. Pour des raisons de<br /> restrictions budgétaires, vous êtes en train de fermer des dizaines de chambres d'hôtels sans les remplacer par des capacités équivalentes d'hébergement.<br /> <br /> Madame la Préfète il est inadmissible que des personnes qui manifestent pour demander le droit à l'hébergement soient arrêtées et mises en garde à vue. Est-ce une méthode pour tenter de mater les<br /> mouvements qui demandent l'application des droits ?<br /> Vous devez libérer immédiatement Mr NGUBI NTEMO Olivier et Mr NGUANDI EKUE Miguel.<br /> <br /> Georges Günther
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R
Nous sommes deux retraités de 77 et 78 ans et nous étions hier à la manifestation devant la Préfecture, indignés par le sort que l'on réserve chez nous aux demandeurs d'asile qui, même s'ils ont<br /> été déboutés, ont le droit à ne pas dormir dans la rue...<br /> <br /> Nous apprenons aujourd'hui, que très arbitrairement, deux d'entre eux :<br /> <br /> Olivier NGUBI NTEMO et NGUANDI EKUE MigueL<br /> <br /> ont été arrêtés à la fin de la manifestation, sans qu'il y ait provocation ou désordre.<br /> <br /> Le droit de manifester n'est-il réservé qu'à certains dans notre pays ?<br /> <br /> Nous demandons la relaxe immédiate de ces deux personnes et un vrai travail avec les associations pour régler ces problèmes d'hébergement dans une ville (et même un département) qui ne manque pas<br /> de logements<br /> <br /> Où sont les Droits de l'Homme dont on se gargarise dans le traitement que l'on fait subir à ces familles ?
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G
voir
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